Thomas CattelierTout en figurant parmi les animaux de compagnie les plus appréciés, les chats sont précédés d’une certaine réputation quant à leur indépendance. Leur faire accepter la présence d’un autre animal de compagnie ne sera pas toujours facile et il faut être prudent dans le choix de ce compagnon.
Explorer la piste des NAC
La clé dans le choix d’un animal pour tenir compagnie à un chat est d’assurer que le félin ne se jette pas sur le nouveau-venu comme sur une proie. Pour répondre à cette exigence, la catégorie des nouveaux animaux de compagnie offre quelques pistes intéressantes. La liste des espèces autorisées en France inclut, par exemple, certaines tortues non protégées. Au début, la curiosité du félin peut l’amener à légèrement malmener le reptile, mais passé le temps des familiarisations, tout devrait normalement bien se passer.
Si vous pensez aux oiseaux comme les toucans ou les perruches, Arcita vous recommande surtout d’assurer que ces derniers soient correctement et en permanence sécurisés dans leur cage. Les lézards vivant en terrarium constituent une autre possibilité, mais là encore, il faudra faire preuve de la plus grande vigilance. Au départ, c’est toujours la curiosité du chat qu’il faudra tempérer tout en l’habituant petit à petit à la présence de l’autre animal et de le considérer comme un élément normal de son environnement.
L’éternelle concurrence entre chat et chien
Le chien demeure finalement l’option la plus courante que les ménages retiennent, au moment d’adopter un autre animal de compagnie que le chat. Entre les deux compères existe une sorte de concurrence historique qu’il vous faudra gérer en adoptant quelques gestes basiques dès l’arrivée du second animal. Adoptez un temps de familiarisation où vous placez les 2 animaux dans la même pièce, en prenant garde de maintenir le chien derrière une barrière. Une opportunité pour le chat de tâter la température tout en ayant la possibilité de prendre la fuite si la situation ne l’accommode pas particulièrement.
Une autre tactique consiste à imprégner l’odeur du chien sur un vieux vêtement, en le faisant dormir dessus. Il faudra ensuite familiariser le félin à l’odeur de son nouveau compagnon, en lui présentant le tissu. Habituez également le matou à vous voir en train de dispenser des soins au chien sans rien changer à l’attention que vous lui portez. Rassuré sur le maintien de ses privilèges, le félin va plus facilement intégrer cette nouvelle présence. Armez-vous néanmoins d’une grande patience, car selon l’humeur de l’un et de l’autre, une cohabitation parfaitement saine et paisible peut prendre un long moment à prendre place. Dans tous les cas, faites en sorte que le chat ne soit pas brusqué ou se sente contraint dans toutes ces démarches. Ne prolongez pas inutilement les temps de contact si vous sentez que le félin est mal à l’aise. Augmentez-en seulement la durée quand le stress réflexe des premiers moments est maîtrisé des deux côtés. Gardez au chat tous les petits avantages qui étaient les siens avant l’arrivée de ce compagnon : l’accès au fauteuil, son arbre à grimper, etc.
Elia
